Visite émouvante cet après-midi du 25 septembre 2017 au musée de VRAUX.
Vers 16h, une visite inattendue, Jean Marie MAUJEAN ex pilote de F100, 1200h sur Mirage IV, 700h sur Jaguar, et pas mal sur Broussard. Jean Marie n’est pas un inconnu pour nous, c’est le dernier pilote à avoir volé sur notre ( avion exposé au musée) Broussard n°164. C’est lui qui a convoyé le 164 de Dijon, la base des "Chevaliers du ciel " où il était basé, à Metz Frescaty le 04 janvier 1988 (1h20 sur le carnet de vol).
Jean Marie avait retrouvé son Broussard chez nous 10 ans après (en 1998) avec ses parents (voir photo). Et le Dijonnais, en visite chez sa maman châlonnaise, a tenu à montrer à sa mère agée de 96 ans son bijou de Broussard, peut être est-ce son oncle, frère de sa maman, qui travaillait avec Max HOLSTE à Reims Aviation où était fabriqué son joujou (en 1959 pour le 164) qui lui a donné le virus.
Beaucoup d’anecdotes furent évoquées, Jean Marie eut même la joie de retrouver (au téléphone) Charly Pernin qui fut son moniteur à Tours sur Lockheed T33 et qui est actuellement instructeur à l’aéro-club Châlonnais.
Jean Marie fut maréchal-ferrant quelques années avant sa retraite, mais sa passion pour l’aviation ne l’a jamais quittée au grand désespoir de sa maman qui avoua avoir pleuré lorsque son fils a choisi le métier de pilote de chasse et, lorsque Jean Marie reçut son macaron de pilote, il y avait une fanfare présente et sa maman lui a dit « j’aurais préféré que tu sois musicien ». Châlons-en-Champagne est un berceau de l’aéronautique il y a un mois un autre pilote collègue de Jean Marie sur Mirage IV, également châlonnais d’origine est venu de Tahiti voir notre musée.us sommes quittés en se promettant une prochaine rencontre. Malheureusement, Jean Marie installé aux commandes était frustré de ne pas pouvoir dire « CONTACT ». Il est reparti avec ses souvenirs de jeunesse avec une dernière caresse sur l’hélice du Max Holste Broussard N°164, lorsqu’il était capitaine il a même écrit des poèmes concernant son Bébé le « Brou », je pense qu’ils seront en bonne place dans la cabine.
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Pilote et poète à ses heures