En 1986, la Rigole est à sec, abandonnée, nous allons passer son lit au détecteur. Nous retrouvons, planté dans le fond pourtant dur comme du béton un gros morceau du longeron d’aile et une foultitude de morceaux de l’avion. M. Iréné PLANCHAT d’Aigny nous offre la lampe torche de l’équipage qu’il utilise régulièrement et M. Claude CHAMELOT nous offre la hache de désincarcération qu’il utilise pour couper les fils de fer serrant les grosses balles de paille. Une chevalière aussi est gardée précieusement.
Un soir, Gordon avocat anglais, se promenait au bord du canal pour voir l’endroit où la Rigole démarrait, malheureusement pour lui, il croisa 2 petits voyous qui l’agressèrent pour 20 euros et sa montre. L’avocat se défendit mais dans la bagarre il eut la jambe fracturée et les voyous tentèrent de le pousser dans le canal. 60 ans après son cousin, il aurait pu mourir à 14 Km d’Aigny dans le canal. Mr Bourg Broc, le maire de Châlons-en-Champagne lui rendit visite à l’hôpital et lui offrit un livre sur sa ville…je doute fort qu’il l’ait lu.